Yncréa : une chaire dédiée aux objets connectés , la chaire Iot ISEN

Objectif : développer une expertise d’enseignement et de recherche sur les objets connectés

Publié le 21 novembre 2016

Le jeudi 17 Novembre, la fédération Yncréa lance officiellement en PACA à Toulon sur son site Yncréa Méditerranée sa chaire nationale « IoT ISEN » dédiée aux objets connectés. L'objectif est de développer une expertise de recherche et d'enseignement sur cette thématique, et de mettre en oeuvre des projets concrets avec l'appui de partenaires tels que Gemalto, IBM et le CEA.


Objectif : créer une émulation autour des objets connectés


En 2016, 6,7 milliards d'objets sont connectés dans le monde. Plus de 20 milliards le seront d'ici 2020 pour un marché estimé à 1700 milliards de dollars selon Forbes. Le marché des objets connectés est en plein essor et accélère la transformation digitale dans les domaines des villes intelligentes, des transports, des « wearables », de la gestion d'énergie, du machine-to-machine, de la vente etc. D'ici quelques années, ces objets feront partie intégrante de notre quotidien et permettront l'acquisition d'un nombre très conséquent de données.
Au sein de la fédération Yncréa, l'école d'ingénieurs ISEN, spécialisées dans le numérique, veillent à être constamment en adéquation avec les évolutions et attentes des entreprises. C'est pourquoi elles se dotent d'une chaire dédiée aux objets connectés afin de fédérer les activités à tous les niveaux de la chaine de valeurs, de la conception aux usages mais aussi afin de trouver des réponses à de nouveaux défis technologiques et sociétaux (les usages de demain, les nouveaux « business models », le respect de la vie privée, la sécurité, l'énergie...).
L'objectif est de créer une émulation entre les différents acteurs (partenaires industriels, étudiants, enseignants-chercheurs des écoles, centres de recherche) et de mettre à disposition l'ensemble des ressources pour travailler sur des projets viables et au coeur des problématiques du marché.


Plusieurs entreprises intègrent cette Chaire telles que Gemalto, IBM ou encore le CEA.


« L'internet des objets (IOT) est un des enjeux majeurs pour Gemalto, et nous y observons des demandes de plus en plus fortes en matière de sécurité, à la fois sur les objets connectés eux-mêmes, mais aussi sur les flux d'informations entre eux et vers le cloud » nous rapporte Frédéric VASNIER, Vice-Président Exécutif, Gemalto « De nombreux nouveaux usages et habitudes de consommation vont émerger, tels que le partage de voiture par exemple, notamment via les jeunes générations. Notre collaboration avec les étudiants d'une école d'ingénieurs telle que l'ISEN, dans le cadre de leur nouvelle chaire IOT, nous parait donc un excellent moyen de bénéficier à la fois de leur expertise technologique, mais aussi de leur regard sur ces solutions d'avant-garde »


Josiane GAIN (IBM Executive Staff) soutient que : « Pour accompagner les organisations dans leur nécessaire transformation digitale, nous devons développer les compétences numériques qu'attend le marché. IBM France ne pouvait qu'encourager la démarche de la fédération Yncréa, et plus spécialement celle de la création de la chaire IoT (Internet des objets). En tant que partenaire académique, IBM mettra à disposition son environnement Bluemix, permettant notamment l'accès aux services Watson pour les étudiants et enseignants. »
Pierre JOUBERT (Responsable CEA Tech PACA) nous confie que « CEA Tech s'associe à la chaire IoT ISEN, formidable lieu de réflexion et d'innovation au bénéfice de la formation et de la création de valeur dans le domaine de l'internet des objets en région PACA. CEA Tech mettra à disposition des entreprises ses technologies et savoir-faire, et souhaite également participer à l'accueil d'étudiants en apprentissage. »

De nombreux projets déjà réalisés


L'ISEN propose également parmi ses domaines de professionnalisation une orientation « Réseaux, Communications mobiles et objets connectés » accessible aux étudiants de 4ème et 5ème année. L'expertise numérique développée par ces derniers ainsi que par leurs enseignants-chercheurs a déjà permis la réalisation de nombreux projets en lien direct avec les objets connectés.
Ce fut le cas d'EcoSensor, un boitier open source et low-cost qui traque les gaspillages électriques. En effet, ce boitier connecté analyse en temps réel la production de chaleur, la luminosité et la présence humaine dans une pièce. Sur la base de ces informations, EcoSensor peut diffuser des alertes « consommation » sur une montre connectée par exemple dont le contenu peut être : « la lumière ainsi que le chauffage sont allumés alors que personne n'est présent dans la salle de bain ! ».


Les chercheurs ont également pu travailler sur le projet BIOP, un système de réveil intelligent qui, grâce à ses capteurs, est capable de déterminer le moment opportun pour réveiller une personne en fonction de ses phases de sommeil.