CentraleSupélec et PASQAL, un partenariat au cœur de l'informatique quantique pour accélérer plus encore l'avenir de la technologie
CentraleSupélec et PASQAL s'associent dans le cadre d'un partenariat pédagogique privilégié, qui vise à offrir aux étudiants des apprentissages toujours plus concrets et proches du besoin industriel, pour répondre pleinement aux attentes des acteurs du marché quantique.
Depuis 2019, PASQAL construit des ordinateurs quantiques à partir d'atomes neutres ordonnés en réseaux 2D et 3D, dans le but d'apporter un avantage quantique pratique à ses clients, sur des problèmes industriels concrets. Depuis 3 ans, l'entreprise confronte ses idées avec le marché croissant de l'informatique quantique et les attentes d'utilisateurs. PASQAL s'appuie sur son ADN académique pour proposer des solutions industrielles à des clients, eux-mêmes leader de leur secteur. Par ce partenariat, PASQAL souhaite partager son expérience.
« Nous pensons que notre expérience unique, combinant Recherche et Industrie, est pertinente pour les étudiants de CentraleSupélec. L'informatique quantique s'industrialise. Des cursus ingénieurs généralistes deviennent donc compatibles avec les attentes des acteurs du marché quantique. Nous avons fondé PASQAL sur des bases issues de la recherche fondamentale. Afin de répondre aux exigences du marché, nous avons structuré nos connaissances pour passer de prototypes à produits. Nos résultats nous positionnent aujourd'hui comme leader des ordinateurs quantiques à atomes neutres et nous continuons de progresser. La roadmap technologique et le développement de l'entreprise sont fortement ambitieux. Nous avons donc besoin de profils innovants et passionnés pour nous accompagner. » déclare Loïc Henriet, CTO de PASQAL.
La France fer de lance du quantique au niveau international
Début 2021, Emmanuel Macron avait fait le déplacement sur le plateau de Saclay pour présenter les détails d'un plan quantique au niveau national, d'une durée de 5 ans. Ce partenariat entre CentraleSupélec et PASQAL en est l'une des conséquences et contribue à donner les moyens humains à la France d'afficher une forte attractivité sur le marché international.
L'Ecole a été pionnière dans le positionnement d'une formation généraliste sur les thématiques de l'ingénierie quantique, qui est aujourd'hui en train de révéler ses pouvoirs pour le monde de demain. Les avancées dans les domaines quantiques vont nous permettre de mieux se soigner, se nourrir, comprendre les changements climatiques, anticiper les catastrophes naturelles, se déplacer, produire, lutter contre la cybercriminalité etc.
Plus globalement, les possibilités ouvertes par les technologies quantiques vont nourrir les réflexions et anticipations des étudiants, futurs dirigeants d'entreprises. CentraleSupélec offre ainsi un vivier de talents à PASQAL pour lui permettre d'accélérer son développement.
« La mention Quantum Engineering est l'une des vingt-trois formations parmi lesquelles les élèves ingénieurs de CentraleSupélec doivent choisir leur domaine de sortie. Lancée à la rentrée 2020, cette formation a vu ses effectifs plus que doubler en trois ans et accueillera une trentaine d'élèves en septembre prochain. Cette formation d'un an -dont la moitié en stage- part des fondamentaux de la physique contemporaine pour aboutir aux applications apportées par la physique quantique. Cela inclus tout autant les semi-conducteurs et les lasers, connus depuis le 20e siècle mais encore porteurs de ruptures technologiques, que les technologies portées par le plan quantique national de 2 milliards d'euros dévoilé en 2021 pour développer de nouveaux types d'ordinateurs, de communications sécurisées et de capteurs. Ce partenariat, qui sera opérationnel dès la rentrée 2023, permettra aux élèves sélectionnés dans la formation Quantum Engineering de terminer leurs études au plus près de la réalité des métiers et de l'écosystème offert par la seconde révolution quantique. » affirme Thomas Antoni, enseignant-chercheur en charge de la formation en Ingénierie Quantique à CentraleSupélec.
CentraleSupélec, associée à PASQAL, répond aux attentes du défi français dans le secteur quantique, de compétitivité et de souveraineté, en associant formation, excellence et expérimentations technologiques et industrielles.
Le centre montréalais unit les forces de l’Université McGill, de l’ÉTS, du CNRS, de l’Université Paris-Saclay, de CentraleSupélec et de Mila.
Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l’Université McGill, l’École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal, l’Université Paris-Saclay, l’école CentraleSupélec et l’Institut québécois d'intelligence artificielle (Mila) s’unissent pour fonder un laboratoire de recherche international en intelligence artificielle (IA), l’ILLS (International Laboratory on Learning Systems), confirmant le statut de Montréal comme leader dans ce domaine.
Malgré les grandes avancées en IA des dernières années, ce laboratoire permet la mise en commun et l’acquisition de nouvelles connaissances théoriques en la matière, afin de mieux comprendre le potentiel de cette nouvelle technologie, mais aussi pour sécuriser l’utilisation des algorithmes d’apprentissage machine. Le centre se penchera donc sur cinq grands sujets de recherche : les aspects fondamentaux de l’IA, l’apprentissage machine séquentiel (en temps réel), les systèmes autonomes robustes, le langage naturel et le traitement de la parole ainsi que les applications possibles pour les systèmes de vision, les signaux et le traitement de l’information.
De plus, l’ILLS mettra l’accent sur les collaborations interdisciplinaires pour élaborer de nouvelles méthodes et intégrer ces techniques aux systèmes d’apprentissage machine.
« Ce nouveau laboratoire confirme le statut de meneur mondial en IA de Montréal, affirme Benoit Boulet, vice-principal associé à la recherche et à l’innovation à l’Université McGill. Cette plaque tournante attire de plus en plus de talents, et l’équipe de recherche et la communauté étudiante de McGill participent à chaque étape du processus. Cette initiative sera l’occasion pour notre équipe de recherche de réaliser encore plus de percées révolutionnaires. »
« L’expertise de l’ÉTS en IA compte plusieurs laboratoires et chaires de recherche en intelligence artificielle. Cette collaboration entre la France et le Québec permet d’innover et d’approfondir les recherches en IA, une discipline transversale dont nous pouvons tirer profit dans de nombreux domaines, notamment en santé, en environnement bâti, en robotique et pour l’Internet des objets. C’est donc avec fierté que l’ÉTS accueille l’ILLS au sein de son établissement. », a précisé Christian Casanova, directeur de la recherche et des partenariats de l’ÉTS.
« Grâce à ses dispositifs promouvant la coopération internationale, le CNRS soutient les projets de recherche avant-gardistes les plus prometteurs. Ce nouveau laboratoire de recherche international rassemble un puissant réseau de chercheurs et de chercheuses français et québécois pour faire progresser les connaissances et les applications dans le domaine l’IA. Il permet également au CNRS de renforcer ses liens avec l’ensemble de la communauté canadienne de l’IA. », souligne Antoine Petit, PDG du CNRS.
« L’IA à Paris-Saclay, ce sont près de 1000 chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et techniciens et une quarantaine de laboratoires, regroupés au sein de notre Institut DataIA. Nous apporterons notre contribution à l’ILLS sous forme de mobilité de chercheurs et chercheuses, incluant l’accueil de collègues canadiens à Paris-Saclay, l’accueil de stagiaires de Masters, de financements de thèse en particulier/entre autres. L’Université Paris-Saclay est honorée et fière de s’associer à cette cérémonie de signature pour la création de l’IRL ILLS et d’en assurer la co- tutelle. » complète Michel Guidal, Vice-président Recherche adjoint Sciences et ingénierie de l’université.
« L’ILLS, issu d’une union inédite et internationale, offre un potentiel unique d’avancées dans le domaine de l’IA. C’est un honneur pour CentraleSupélec de participer avec nos partenaires prestigieux à ce laboratoire. Adossé à ces recherches, notre enseignement sera ainsi à la pointe mondiale en matière d’IA. » ajoute Romain Soubeyran, Directeur Général de CentraleSupélec.
L’ILLS s’intégrera au secteur florissant de l’intelligence artificielle (IA) à Montréal, qui attire de nombreux investissements publics et privés depuis plusieurs années déjà. La ville s’est d’ailleurs positionnée comme l’un des fers de lance mondiaux de l’IA, comptant environ 27 000 emplois et plus de 14 000 inscriptions à des programmes d’études postsecondaires dans le domaine.
L’ILLS est le dernier laboratoire de la sorte à voir le jour au Canada, plus particulièrement au Québec. En 2014, le CNRS et le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologie (FRQNT) ont signé une lettre d’intention pour soutenir et promouvoir la tradition de coopération scientifique entre la France et le Québec. Résultat : deux nouveaux laboratoires de recherche internationaux au Québec en 2022 (qui viennent s’ajouter aux 3 laboratoires internationaux déjà existant au Québec) et plusieurs autres projets de recherche collaboratifs aux quatre coins de la province.
Étaient présents à la cérémonie de signature : Frédéric Sanchez, du consulat général de France, Rémi Quirion, scientifique en chef au Québec, Antoine Petit (CNRS), Suzanne Fortier (Université McGill), François Gagnon (ÉTS), Michel Guidal (Université Paris-Saclay), Franck Richecoeur (École CentraleSupélec) et Laurence Beaulieu (Mila).
Afin de répondre aux enjeux environnementaux, sociétaux et socio-économiques, CentraleSupélec et l’IRT SystemX s’associent pour lancer l’Alliance CircularIT. Cette collaboration vise à créer une méthodologie et à mettre en œuvre une plateforme numérique permettant de contribuer à l’économie circulaire par la transformation numérique des territoires et des chaines de valeur industrielles.
CentraleSupélec, membre-fondateur de l’Université Paris-Saclay, et l’IRT SystemX annoncent aujourd’hui la création de l’Alliance CircularIT afin de mettre la puissance du numérique au service de l’environnement et du développement durable. D’une durée initiale de 5 ans, cette alliance vise à construire et à déployer des outils d’aide à la décision favorisant la soutenabilité et à forte valeur ajoutée pour les citoyens, les acteurs publics et privés du territoire et les entreprises industrielles. Elle ambitionne de rassembler des entreprises industrielles et des collectivités territoriales afin de mutualiser les efforts de recherche amont, industrielle et expérimentale. Elle prévoit également la création d’un hub de projets pédagogiques.
L’Alliance CircularIT compte ainsi mettre l’environnement au cœur de la prise de décision stratégique territoriale et industrielle, développer de nouveaux business modèles circulaires innovants et des modèles d’ingénierie associés qui garantissent la soutenabilité.
L’objectif scientifique principal est de mettre au point une méthodologie qui va de l’analyse des activités clés d’une entreprise industrielle ou d’un territoire qui impliquent des flux matière et énergie, jusqu’à la mise en œuvre d’une plateforme numérique pour le pilotage et l’amélioration de la circularité et de la soutenabilité. Cette méthodologie s’appuiera sur :
Il s’agit de développer un cadre de référence de jumeau numérique pour l’économie circulaire et la soutenabilité des territoires et des entreprises et chaines de valeur industrielles, qui soit basé sur des principes d’open data et d’open source, de manière à susciter la réplicabilité et permettre l’agrégation des indicateurs et tableaux de bord dans une approche système de systèmes.
La stratégie de l’Alliance CircularIT se déploie dans le cadre de deux pôles :
Les compétences complémentaires d’un acteur académique et d’un institut de recherche technologique
CentraleSupélec et l’IRT SystemX ont décidé d’unir leurs forces en créant cette alliance, et d’apporter leurs compétences complémentaires :
La Communauté d’agglomération Paris-Saclay (CPS) qui, dans son projet de territoire, a défini la promotion de l’économie circulaire comme une de ses grandes orientations stratégiques, a d’ores et déjà annoncé qu’elle rejoignait l’Alliance CircularIT. L’ADEME, le CSTB et l’INEC siègeront au Comité d’Orientation et d’Evaluation de l’Alliance.
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